Plus personne ne remet en question aujourd’hui l’état d’urgence dans lequel nos territoires sont aujourd’hui confrontés.
En 1988, l’Organisation Mondiale de la Metéorologie (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) ont rassemblé près de 194 scientifiques pour fonder le GIEC : Groupement intergouvernementaux d’Evaluation du Climat pour leur demander de faire l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts et sur les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement.
Depuis sa création le GIEC a publié plusieurs rapports pour alerter les gouvernements sur la situation climatique dans le monde.
Dans son dernier rapport, le GIEC démontre clairement que l’activité humaine est responsable "sans équivoque" du réchauffement climatique qui provoque "des changements rapides dans l’atmosphère, les océans, la cryosphère et la biosphère". Les précédents rapports qualifiaient la responsabilité humaine d’"extrêmement probable".
Ces activités humaines génèrent une concentration de gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère à un niveau jamais atteint depuis deux millions d’années. Le CO2 est le principal agent des gaz à effet de serre, qui sont à l’origine du réchauffement climatique. Ces émissions de CO2 sont largement dues aux énergies fossiles.
Selon le rapport, la température de la planète devrait augmenter de 1,5°C dès 2030, soit dix ans plus tôt que la précédente prévision du Giec.
L'objectif de l’accord de Paris de 2015 était de limiter le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C. Or la tendance actuelle est plutôt celle d'un réchauffement de 2° voire 4°C à 5°C en 2100 (Rendant alors impossible la vie du terre!).
Par ailleurs, les experts ont démontré que la canicule approchant les 50°C qu'a subie le Canada en juin 2021 n’aurait pas été possible sans le changement climatique. Celui-ci multiplie par 150 le risque de survenue d'une canicule.
Ce réchauffement climatique, s’il n’est pas maîtriser aura des conséquences "irréversibles pour des siècles ou des millénaires". Le niveau des océans s'est élevé de 20 cm depuis un siècle, et le rythme de cette hausse s’est accéléré durant la dernière décennie avec la fonte des calottes glaciaires. D'après les prévisions, la mer pourrait gagner un mètre d’ici 2100 et deux mètres d’ici 2300, mais l’incertitude concernant les calottes laisse possible l’hypothèse d’une augmentation de deux mètres dès 2100.
Toute la planète chauffe et certaines régions plus que d’autres. Selon les experts, la fonte des calottes glaciaires constitue un "point de rupture". Elle aura des conséquences dévastatrices, radicales et même irréversibles pour la planète et l’humanité.
Face a cette situation, les gouvernements se sont la plupart du temps insuffisamment engagés. C’est pour cette raison que le 14 Octobre 2021, l’état français a été condamné par le tribunal administratif de Paris. L'État devra compenser le dépassement du plafond des émissions de gaz à effet de serre en 2015-2018 d'ici le 31 décembre 2022...
En 2019, l'Union européenne a lancé le pacte vert pour l'Europe en fixant un objectif de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. La Loi climat et résilience votée en France du 22 Aout 2021 a traduit les grandes orientations du Pacte en obligations visant à protéger la planète en agissant sur différents secteurs :
- Les transports (Véhicules électriques, mobilités douces)
- Le logement (Isolation des bâtiments et remplacement des modes de chauffage
- Le travail (Incitation au télétravail)
- L’alimentation humaine (Mode de production plus raisonnée – Régime alimentaire moins carné)
La convention citoyenne avait contribué à préparer cette loi en réunissant 150 citoyens de 16 à 80 ans sur le sujet pour faire des propositions. Sur les 149 propositions , seules 15 ont été retenues.
La prise de conscience est longue malgré l'urgence climatique ....Il est temps de se retroucher les manches !
Un résumé du dernier rapport du GiEC
Plusieurs vidéos pédagogiques
Les meilleures sources
En 1988, l’Organisation Mondiale de la Metéorologie (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) ont rassemblé près de 194 scientifiques pour fonder le GIEC : Groupement intergouvernementaux d’Evaluation du Climat pour leur demander de faire l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts et sur les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement.
Depuis sa création le GIEC a publié plusieurs rapports pour alerter les gouvernements sur la situation climatique dans le monde.
Dans son dernier rapport, le GIEC démontre clairement que l’activité humaine est responsable "sans équivoque" du réchauffement climatique qui provoque "des changements rapides dans l’atmosphère, les océans, la cryosphère et la biosphère". Les précédents rapports qualifiaient la responsabilité humaine d’"extrêmement probable".
Ces activités humaines génèrent une concentration de gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère à un niveau jamais atteint depuis deux millions d’années. Le CO2 est le principal agent des gaz à effet de serre, qui sont à l’origine du réchauffement climatique. Ces émissions de CO2 sont largement dues aux énergies fossiles.
Selon le rapport, la température de la planète devrait augmenter de 1,5°C dès 2030, soit dix ans plus tôt que la précédente prévision du Giec.
L'objectif de l’accord de Paris de 2015 était de limiter le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C. Or la tendance actuelle est plutôt celle d'un réchauffement de 2° voire 4°C à 5°C en 2100 (Rendant alors impossible la vie du terre!).
Par ailleurs, les experts ont démontré que la canicule approchant les 50°C qu'a subie le Canada en juin 2021 n’aurait pas été possible sans le changement climatique. Celui-ci multiplie par 150 le risque de survenue d'une canicule.
Ce réchauffement climatique, s’il n’est pas maîtriser aura des conséquences "irréversibles pour des siècles ou des millénaires". Le niveau des océans s'est élevé de 20 cm depuis un siècle, et le rythme de cette hausse s’est accéléré durant la dernière décennie avec la fonte des calottes glaciaires. D'après les prévisions, la mer pourrait gagner un mètre d’ici 2100 et deux mètres d’ici 2300, mais l’incertitude concernant les calottes laisse possible l’hypothèse d’une augmentation de deux mètres dès 2100.
Toute la planète chauffe et certaines régions plus que d’autres. Selon les experts, la fonte des calottes glaciaires constitue un "point de rupture". Elle aura des conséquences dévastatrices, radicales et même irréversibles pour la planète et l’humanité.
Face a cette situation, les gouvernements se sont la plupart du temps insuffisamment engagés. C’est pour cette raison que le 14 Octobre 2021, l’état français a été condamné par le tribunal administratif de Paris. L'État devra compenser le dépassement du plafond des émissions de gaz à effet de serre en 2015-2018 d'ici le 31 décembre 2022...
En 2019, l'Union européenne a lancé le pacte vert pour l'Europe en fixant un objectif de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. La Loi climat et résilience votée en France du 22 Aout 2021 a traduit les grandes orientations du Pacte en obligations visant à protéger la planète en agissant sur différents secteurs :
- Les transports (Véhicules électriques, mobilités douces)
- Le logement (Isolation des bâtiments et remplacement des modes de chauffage
- Le travail (Incitation au télétravail)
- L’alimentation humaine (Mode de production plus raisonnée – Régime alimentaire moins carné)
La convention citoyenne avait contribué à préparer cette loi en réunissant 150 citoyens de 16 à 80 ans sur le sujet pour faire des propositions. Sur les 149 propositions , seules 15 ont été retenues.
La prise de conscience est longue malgré l'urgence climatique ....Il est temps de se retroucher les manches !
Un résumé du dernier rapport du GiEC
Plusieurs vidéos pédagogiques
Les meilleures sources