Qu'est ce qu'un écosystème local d'innovation territoriale ?
Le triangle de l'inaction face aux enjeux climatiques est un concept utilisé pour expliquer pourquoi, malgré la connaissance croissante des dangers du changement climatique, de nombreuses personnes, entreprises et gouvernements ne prennent pas les mesures nécessaires pour atténuer son impact. Ce modèle met en lumière trois principaux obstacles psychologiques et structurels qui conduisent à cette inaction :
Le triangle de l'inaction explique donc comment l'interaction de ces trois barrières peut créer un cycle où peu de progrès est réalisé malgré la reconnaissance croissante des risques climatiques. Pour briser ce cycle, il est essentiel de s'attaquer à ces trois angles par l'éducation, en renforçant la sensibilisation et la préoccupation pour le climat, ainsi qu'en modifiant les structures institutionnelles et les incitations pour faciliter et accélérer l'action climatique.
Face au triangle de l'inaction en matière de changement climatique, deux attitudes principales se démarquent : attendre des actions de la part de l'État ou prendre l'initiative à un niveau local. En France, on observe une tendance croissante vers le développement d'initiatives locales, ce qui peut être vu comme une réponse proactive aux limites de l'action étatique.
Voici quelques exemples d'initiatives locales en France qui illustrent cette tendance :
Ces initiatives montrent que, face aux défis climatiques, les actions locales peuvent être extrêmement efficaces et adaptées aux contextes spécifiques de chaque territoire. Elles permettent également de pallier certaines lenteurs ou insuffisances de l'action gouvernementale, en impliquant directement les citoyens et les acteurs locaux dans la transition écologique
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1. Ignorance : Il y a souvent un manque de compréhension ou de connaissance des faits scientifiques du changement climatique, ou une sous-estimation de ses effets et de sa rapidité. Cette ignorance peut être le résultat d'un manque d'éducation, d'information mal communiquée, ou même de désinformation.
2. Indifférence : Même lorsque les gens sont informés des risques et des conséquences du changement climatique, ils peuvent ne pas agir par manque de préoccupation personnelle. Cela peut être dû à une distance psychologique par rapport aux impacts (pensant que cela affectera d'autres régions ou futures générations), ou à un sentiment que leurs actions individuelles ne peuvent pas faire une différence significative.
3. Inertie institutionnelle : Cet aspect fait référence à la résistance au changement par les institutions et les systèmes existants. Les politiques, les infrastructures, les habitudes de consommation et les intérêts économiques enracinés peuvent tous contribuer à cette inertie. Les systèmes politiques et économiques peuvent être lents à intégrer et à promouvoir les innovations écologiques, et les législations nécessaires pour des changements substantiels peuvent être entravées par diverses forces politiques et économiques.
2. Indifférence : Même lorsque les gens sont informés des risques et des conséquences du changement climatique, ils peuvent ne pas agir par manque de préoccupation personnelle. Cela peut être dû à une distance psychologique par rapport aux impacts (pensant que cela affectera d'autres régions ou futures générations), ou à un sentiment que leurs actions individuelles ne peuvent pas faire une différence significative.
3. Inertie institutionnelle : Cet aspect fait référence à la résistance au changement par les institutions et les systèmes existants. Les politiques, les infrastructures, les habitudes de consommation et les intérêts économiques enracinés peuvent tous contribuer à cette inertie. Les systèmes politiques et économiques peuvent être lents à intégrer et à promouvoir les innovations écologiques, et les législations nécessaires pour des changements substantiels peuvent être entravées par diverses forces politiques et économiques.
Le triangle de l'inaction explique donc comment l'interaction de ces trois barrières peut créer un cycle où peu de progrès est réalisé malgré la reconnaissance croissante des risques climatiques. Pour briser ce cycle, il est essentiel de s'attaquer à ces trois angles par l'éducation, en renforçant la sensibilisation et la préoccupation pour le climat, ainsi qu'en modifiant les structures institutionnelles et les incitations pour faciliter et accélérer l'action climatique.
Face au triangle de l'inaction en matière de changement climatique, deux attitudes principales se démarquent : attendre des actions de la part de l'État ou prendre l'initiative à un niveau local. En France, on observe une tendance croissante vers le développement d'initiatives locales, ce qui peut être vu comme une réponse proactive aux limites de l'action étatique.
Voici quelques exemples d'initiatives locales en France qui illustrent cette tendance :
- Les Contrats de Transition Écologique (CTE) : Mis en place par le gouvernement, ces contrats encouragent les territoires à développer des projets écologiques locaux en partenariat avec des acteurs publics et privés. Bien qu'encadrés par l'État, ces projets sont locaux et spécifiques aux besoins et ressources de chaque territoire.
- Mouvements Citoyens : Des groupes comme Alternatiba mobilisent les citoyens autour de solutions concrètes au changement climatique. Les villages des alternatives, par exemple, présentent des modes de vie et des technologies écologiques à adopter au quotidien.
- Coopératives Énergétiques : De plus en plus de communautés locales investissent dans des projets énergétiques renouvelables. Des coopératives comme Enercoop permettent aux citoyens de produire, de consommer et de gérer collectivement les énergies renouvelables.
- Agriculture Urbaine et Permaculture : Des initiatives d'agriculture urbaine fleurissent dans de nombreuses villes, comme les toits potagers de Paris ou les jardins partagés qui permettent non seulement de réduire les émissions liées au transport des aliments mais aussi de créer des îlots de fraîcheur urbains.
- Plans Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) : Ces plans obligatoires pour les intercommunalités de plus de 20 000 habitants coordonnent au niveau local les actions en faveur du climat. Ils démontrent une initiative locale forte visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
- Zones à Faibles Émissions (ZFE) : Des villes comme Paris, Lyon, et Grenoble ont mis en place des ZFE pour limiter la circulation des véhicules les plus polluants afin de réduire la pollution de l'air.
- Mouvements Citoyens : Des groupes comme Alternatiba mobilisent les citoyens autour de solutions concrètes au changement climatique. Les villages des alternatives, par exemple, présentent des modes de vie et des technologies écologiques à adopter au quotidien.
- Coopératives Énergétiques : De plus en plus de communautés locales investissent dans des projets énergétiques renouvelables. Des coopératives comme Enercoop permettent aux citoyens de produire, de consommer et de gérer collectivement les énergies renouvelables.
- Agriculture Urbaine et Permaculture : Des initiatives d'agriculture urbaine fleurissent dans de nombreuses villes, comme les toits potagers de Paris ou les jardins partagés qui permettent non seulement de réduire les émissions liées au transport des aliments mais aussi de créer des îlots de fraîcheur urbains.
- Plans Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) : Ces plans obligatoires pour les intercommunalités de plus de 20 000 habitants coordonnent au niveau local les actions en faveur du climat. Ils démontrent une initiative locale forte visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
- Zones à Faibles Émissions (ZFE) : Des villes comme Paris, Lyon, et Grenoble ont mis en place des ZFE pour limiter la circulation des véhicules les plus polluants afin de réduire la pollution de l'air.
Ces initiatives montrent que, face aux défis climatiques, les actions locales peuvent être extrêmement efficaces et adaptées aux contextes spécifiques de chaque territoire. Elles permettent également de pallier certaines lenteurs ou insuffisances de l'action gouvernementale, en impliquant directement les citoyens et les acteurs locaux dans la transition écologique
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Green Artense
L'association H, P & T, reconnue pour sa vocation culturelle, estime également qu'elle a un devoir de susciter des innovations économiques durables. C'est dans cet esprit qu'elle a initié le projet d'une Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC) en cours de constitution : Green Artense. Ce projet vise à promouvoir une dynamique économique, sociale et environnementale dans le territoire d'Artense/ Concrètement al SCIC s'engagera dans les domaines suivants:
Le premier cercle des investisseurs de la SCIC "Green Artense" comprend 22 membres fondateurs, parmi lesquels des municipalités, des entreprises, et des particuliers. Ensemble, ils ont choisi de s'associer pour soutenir le redéveloppement économique du territoire d'Artense.
Ces acteurs sont unis par la conviction que les défis climatiques, loin de constituer un obstacle, offrent une formidable opportunité pour :
Cette initiative montre comment le développement durable peut être intégré de manière innovante et productive dans la stratégie économique d'une région, en faisant de la transition écologique non seulement un objectif, mais aussi un levier de croissance et de cohésion sociale.
Si vous souhaitez participer à cette nouvelle aventure , vous pouvez le faire en contact les responsables de l'association H, P et T en utilisant la fonction contact en cliquant ICI ou Téléphoner au 06 71 64 78 60
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- Préservation de l'environnement : La SCIC Green Artense prévoit des actions pour préserver l'équilibre environnemental, notamment à travers des éco-actions telles que la réduction des gaz à effet de serre et la décarbonation.
- Valorisation des énergies renouvelables : Elle inclut le développement de mini-centrales solaires dans le parc des Volcans en Artense et d'autres projets qui exploitent les énergies renouvelables, renforçant l'engagement vers une énergie propre et durable.
- Construction durable : La SCIC vise à promouvoir de nouvelles constructions utilisant des matériaux décarbonés et à encourager la création d'habitats à énergie positive.
- Mobilité durable : Elle cherche à développer des solutions de transport durable au sein de la région, réduisant ainsi l'impact environnemental tout en améliorant la connectivité territoriale.
- Agriculture locale et biologique : Soutenant l'agriculture biologique et les circuits courts, la SCIC renforce l'autonomie alimentaire locale et diminue les impacts environnementaux liés au transport des denrées.
- Numérisation des services en ruralité : Elle a pour but de numériser les activités et les services en milieu rural pour améliorer l'accès aux services et l'efficacité opérationnelle.
- Tourisme responsable : La SCIC aspire à diversifier l'offre touristique vers un tourisme responsable et adapté aux jeunes, contribuant ainsi au développement économique tout en respectant l'environnement.
Le premier cercle des investisseurs de la SCIC "Green Artense" comprend 22 membres fondateurs, parmi lesquels des municipalités, des entreprises, et des particuliers. Ensemble, ils ont choisi de s'associer pour soutenir le redéveloppement économique du territoire d'Artense.
Ces acteurs sont unis par la conviction que les défis climatiques, loin de constituer un obstacle, offrent une formidable opportunité pour :
- Recréer une économie locale durable et robuste pour l'avenir en développant de nouvelles activités qui respectent l'environnement et qui sont adaptées aux besoins futurs du territoire.
- Favoriser une dynamique communautaire locale en engageant les citoyens et les acteurs locaux dans des projets qui renforcent le tissu social et économique de la région.
- Favoriser une dynamique communautaire locale en engageant les citoyens et les acteurs locaux dans des projets qui renforcent le tissu social et économique de la région.
Cette initiative montre comment le développement durable peut être intégré de manière innovante et productive dans la stratégie économique d'une région, en faisant de la transition écologique non seulement un objectif, mais aussi un levier de croissance et de cohésion sociale.
Si vous souhaitez participer à cette nouvelle aventure , vous pouvez le faire en contact les responsables de l'association H, P et T en utilisant la fonction contact en cliquant ICI ou Téléphoner au 06 71 64 78 60
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