
1. Le concept de sécurité sociale alimentaire (SSA)
Définition:
La sécurité sociale alimentaire (SSA) est une proposition politique et sociale visant à garantir un accès universel, inconditionnel et durable à une alimentation de qualité, en s’inspirant du modèle de la Sécurité sociale créé en 1945. Elle repose sur le principe fondamental du droit à l’alimentation en tant que bien commun.
Objectifs
- Lutter contre la précarité alimentaire : En France, 7 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire chaque année (Secours Catholique, 2023).
- Assurer une alimentation de qualité, durable et locale.
- Valoriser les producteurs par un revenu décent, notamment les petites exploitations agroécologiques.
- Sortir de la logique caritative, en intégrant un mécanisme de droits sociaux contributifs.
Fonctionnement proposé
- Cotisation universelle (sur le modèle des cotisations sociales) permettant le financement de l’accès à l’alimentation.
- Versement d’un montant mensuel (par exemple, 100 à 150 €) à chaque citoyen sous forme de droits alimentaires, utilisables pour acheter des produits alimentaires dans un réseau labellisé.
- Gouvernance démocratique tripartite : citoyens, producteurs, et collectivités.
Fondements théoriques
- Approche inspirée par la justice sociale (Rawls) et le droit à l’alimentation (FAO).
- Modèle de reconnaissance et redistribution (Fraser, 2005).
- Références au commun et à l’économie solidaire (Laval & Dardot, 2014).
Définition:
La sécurité sociale alimentaire (SSA) est une proposition politique et sociale visant à garantir un accès universel, inconditionnel et durable à une alimentation de qualité, en s’inspirant du modèle de la Sécurité sociale créé en 1945. Elle repose sur le principe fondamental du droit à l’alimentation en tant que bien commun.
Objectifs
- Lutter contre la précarité alimentaire : En France, 7 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire chaque année (Secours Catholique, 2023).
- Assurer une alimentation de qualité, durable et locale.
- Valoriser les producteurs par un revenu décent, notamment les petites exploitations agroécologiques.
- Sortir de la logique caritative, en intégrant un mécanisme de droits sociaux contributifs.
Fonctionnement proposé
- Cotisation universelle (sur le modèle des cotisations sociales) permettant le financement de l’accès à l’alimentation.
- Versement d’un montant mensuel (par exemple, 100 à 150 €) à chaque citoyen sous forme de droits alimentaires, utilisables pour acheter des produits alimentaires dans un réseau labellisé.
- Gouvernance démocratique tripartite : citoyens, producteurs, et collectivités.
Fondements théoriques
- Approche inspirée par la justice sociale (Rawls) et le droit à l’alimentation (FAO).
- Modèle de reconnaissance et redistribution (Fraser, 2005).
- Références au commun et à l’économie solidaire (Laval & Dardot, 2014).
2. Le dispositif Soli doume
SoliDom (Solidarité & Domicile) est un dispositif d’expérimentation locale de sécurité sociale alimentaire, mis en place notamment dans certaines collectivités territoriales (ex. Montpellier, Toulouse, Marseille, Clermont).
Objectifs
- Tester la faisabilité concrète d’un dispositif de SSA à l’échelle locale.
- Mettre en réseau des producteurs locaux engagés dans l’agroécologie, des citoyens bénéficiaires et des distributeurs responsables.
- Créer une dynamique participative autour des questions d’alimentation, de justice sociale et d’écologie.
Principes de fonctionnement
- Attribution mensuelle d’une allocation alimentaire solidaire (ex : 100 € par foyer).
- Possibilité de dépenser ces droits dans un réseau d'épiceries solidaires, AMAP, marchés paysans ou circuits courts labellisés.
- Participation des bénéficiaires aux instances de gouvernance du dispositif.
- Soutien aux structures d’insertion et d’éducation populaire.
Premiers résultats et impacts observés
- Amélioration de la qualité de l’alimentation (hausse de la consommation de produits frais et bio).
- Renforcement des liens sociaux et sentiment d’autonomie retrouvée chez les bénéficiaires.
- Meilleure valorisation des producteurs locaux : certains territoires rapportent une hausse de +20 % du chiffre d’affaires des producteurs partenaires.
Objectifs
- Tester la faisabilité concrète d’un dispositif de SSA à l’échelle locale.
- Mettre en réseau des producteurs locaux engagés dans l’agroécologie, des citoyens bénéficiaires et des distributeurs responsables.
- Créer une dynamique participative autour des questions d’alimentation, de justice sociale et d’écologie.
Principes de fonctionnement
- Attribution mensuelle d’une allocation alimentaire solidaire (ex : 100 € par foyer).
- Possibilité de dépenser ces droits dans un réseau d'épiceries solidaires, AMAP, marchés paysans ou circuits courts labellisés.
- Participation des bénéficiaires aux instances de gouvernance du dispositif.
- Soutien aux structures d’insertion et d’éducation populaire.
Premiers résultats et impacts observés
- Amélioration de la qualité de l’alimentation (hausse de la consommation de produits frais et bio).
- Renforcement des liens sociaux et sentiment d’autonomie retrouvée chez les bénéficiaires.
- Meilleure valorisation des producteurs locaux : certains territoires rapportent une hausse de +20 % du chiffre d’affaires des producteurs partenaires.
3. Enjeux et perspectives
Enjeux structurels
- Sortir du système de l’aide alimentaire fondé sur le don, souvent humiliant et peu durable.
- Repenser les politiques agricoles et alimentaires à partir de la justice sociale et environnementale.
- Reconnaître l’alimentation comme droit fondamental, non comme un luxe.
Limites et défis
- Nécessité d’un changement d’échelle : passer des expérimentations locales à un cadre national.
- Questions de financement : articulation avec les cotisations sociales, les budgets publics et la fiscalité.
- Évolution des mentalités : redéfinir le rapport au don, à l’assistance, à la consommation.
Références bibliographiques
- Collectif Démocratie Alimentaire (2022). Vers une sécurité sociale de l’alimentation : pour une politique publique juste, écologique et démocratique. Éditions Utopia.
- Paturel, D. (2021). Le droit à l’alimentation durable : vers une sécurité sociale alimentaire. Éditions L’Harmattan.
- Dardot, P. & Laval, C. (2014). Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle. La Découverte.
- FAO (2022). The State of Food Security and Nutrition in the World.
https://solidoume.fr/ En savoir plus
- Sortir du système de l’aide alimentaire fondé sur le don, souvent humiliant et peu durable.
- Repenser les politiques agricoles et alimentaires à partir de la justice sociale et environnementale.
- Reconnaître l’alimentation comme droit fondamental, non comme un luxe.
Limites et défis
- Nécessité d’un changement d’échelle : passer des expérimentations locales à un cadre national.
- Questions de financement : articulation avec les cotisations sociales, les budgets publics et la fiscalité.
- Évolution des mentalités : redéfinir le rapport au don, à l’assistance, à la consommation.
Références bibliographiques
- Collectif Démocratie Alimentaire (2022). Vers une sécurité sociale de l’alimentation : pour une politique publique juste, écologique et démocratique. Éditions Utopia.
- Paturel, D. (2021). Le droit à l’alimentation durable : vers une sécurité sociale alimentaire. Éditions L’Harmattan.
- Dardot, P. & Laval, C. (2014). Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle. La Découverte.
- FAO (2022). The State of Food Security and Nutrition in the World.
https://solidoume.fr/ En savoir plus